@Breschi/ Maître Coq

Un nouveau plan Verdier pour le vainqueur du Vendée Globe

Après un an et demi de travail, Maître CoQ V, a été mis à l’eau fin août 2022. Dessiné par Guillaume Verdier et construit dans les moules de 11th Hour Racing – Mālama, également chez CDK à Port-La Forêt, le nouvel IMOCA de Yannick Bestaven, diffère du bateau de l’Américain Charles Enright. Une mise à l’eau plutôt tardive par rapport à la première et prochaine échéance – la Route du Rhum-destination Guadeloupe – en raison à la fois de la pandémie du Covid-19, mais aussi par le soin apporté par son skipper dans les allers-retours avec l’architecte et son équipe technique, la même que lors de la précédente campagne. 

 Selon la tendance actuelle, le cockpit est plus fermé que sur le précédent bateau, l’ex-Safran 2, ce qui est une vraie protection en plus pour le skipper. La carène est également plus étroite et les safrans ont des profils plus allongés, afin d’avoir une meilleure tenue de route. L’évolution majeure tient surtout dans les foils qui sont nettement plus grands. En longueur développée, ces nouveaux foils mesurent sept mètres là où, sur Maître CoQ IV, ils n’en faisaient que 4,5 mètres, ce qui était un large avantage dans les mers du Sud lors du dernier Vendée Globe. L’idée est de voler plutôt et plus vite et donc d’être plus rapide dans les phases de transition. Yannick Bestaven qui lors du dernier Vendée Globe a osé affirmer tout haut ce que ses adversaires avaient tendance à cacher, à savoir que ces IMOCA sont d’une brutalité sauvage, a gambergé sur le « confort » de sa cellule de vie, imaginant de pouvoir tout faire depuis son siège baquet bien calé

Mise à l’eau et test de retournement à 90° de Maître Coq V @Qaptur