,

Volvo Ocean Race. Nouveau bateau : c’est un monocoque de 60 pieds !

Le futur bateau de la Volvo Ocean Race aura bien trois coques mais ce ne sera pas un trimaran. Il y aura un monocoque de 60 pieds, convertible en Imoca, pour le large et un catamaran à foils pour les régates aux escales.

©Le Télégramme

Les prochaines éditions se disputeront donc sur un monocoque 60 pieds monotype à foils, signé de l’architecte vannetais Guillaume Verdier. « La décision fut très difficile à prendre, avoue Turner. On a pensé aux Ultimes mais on sait tous qu’un trimaran peut chavirer. Et une fois qu’il a chaviré, la course est terminée pour lui ».
Le nouveau 60 pieds sera convertible en Imoca. En clair, le monocoque, mené par cinq ou six équipiers, pourra disputer la Volvo et le Vendée Globe.
Pour passer de la configuration Volvo à la configuration Vendée Globe, il faudra modifier le cockpit, changer le mât, la quille et les safrans en T. Forcément, le 60 pieds Volvo sera moins performant qu’un 60 pieds Imoca dernier cri. En clair, il aura du mal à jouer la gagne sur le Vendée Globe.
Appel d’offres pour le multicoque
Avec ce nouveau bateau, le budget moyen pour disputer la Volvo devrait avoisiner les 9-10 millions d’euros. Loin des 60 millions d’euros dépensés par le team ABN-AMRO en 2005. Pour autant, Volvo n’a pas tourné le dos au multicoque. En effet, si les grandes étapes au large se disputeront sur des monos 60 pieds, les régates aux escales se feront, elles, sur des catamarans volants.
Les M32 seront en exhibition en 2017-2018 et un appel d’offres a été lancé pour les futurs multicoques monotypes qui mesureront entre 32 et 50 pieds. Cela pourrait être des GC32, des AC45, voire les AC50 de la Coupe de l’America.
Tous les deux ans ?
Pour construire une flotte de huit monos 60 pieds, livrés à partir de janvier 2019, et huit multis, Volvo va mettre entre 50-60 millions d’euros sur la table. Le parcours de la course risque également de changer : « Il sera plus petit selon les éditions. On fera toujours le tour du monde, on ira toujours dans le sud car c’est l’ADN de la course ».
Autre choix pas encore validé, la possibilité de disputer l’épreuve sur un cycle de deux ans, au lieu de quatre actuellement.

©Le Télégramme

1 réponse

Trackbacks (rétroliens) & Pingbacks

  1. […] est la philosophie de ce bateau ? Le plan de départ, c’est la liasse Volvo Sixty que nous avons récupérée. La carène a été légèrement modifiée depuis, mais elle ne change […]

Les commentaires sont désactivés.