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Vendée Globe. Fabrice Amedeo (Newrest) aura un bateau à foils !

Le dernier Imoca à foils de la première génération à vendre, celui du Néerlandais Pieter Heerema a trouvé preneur. C’est Frabrice Amedeo, 11e du dernier Vendée Globe, qui vient de le racheter, grâce au renouvellement de son partenariat avec Newrest. L’ex journaliste remettra ça au départ des Sables d’Olonne en 2020.

©Ouest France

Tous les autres Imoca à foils à vendre, ayant participé au dernier Vendée Globe avaient trouvé preneur sauf No Way Back, appartenant au Néerlandais Peter Hereema, qui n’avait guère brillé avec.

Il n’en restait pas moins que ce plan Verdier-VPLP restait un excellent bateau, même s’il avait été moins développé que ses « congénères ».

En le rachetant, Fabrice Amedeo fait la dernière bonne affaire possible. Il passe, du même coup, un cap dans ses ambitions sur le circuit Imoca.

Lors de la dernière édition, l’ex-journaliste avait terminé 11e à bord du 60 pieds IMOCA Newrest-Matmut en 103 j 21 h 01 min

Les Imoca à foils ayant changé de mains depuis le dernier Vendée Globe:

Banque Populaire (1er) d’Armel Le Cléac’h vendu à Louis Burton (Bureau Vallée)

Edmond de Rothschild (ab.) de Sébastien Josse  vendu à Boris Herrmann (Malizia)

Maître Coq (3e) de Jérémie Beyou vendu à Tanguy de La Motte (Initiatives Coeur)

Safran (ab.) de Morgan Lagravière vendu à Kairos, société de Roland Jourdrain pour Morgan Lagravière

No Way Back (17e) de Pieter Hereema vendu à Fabrice Amedeo (Newrest).

Fabrice Amedeo: « Je vis un nouveau rêve »

« J’ai l’impression de vivre un nouveau rêve et même temps d’avoir vécu un second Vendée Globe cet été avec le rachat de ce bateau, confie Fabrice Amedeo. Ce challenge entrepreneurial a été possible grâce à Newrest dont je porterai avec fierté les couleurs sur le nouveau bateau mais aussi grâce à l’ensemble de mes autres partenaires qui se sont réengagés jusqu’en 2021 à mes côtés. Leur soutien et parfois leur aide pour répondre aux exigences des banques m’ont fait prendre conscience du lien fort que ce premier Vendée Globe avait noué entre nous. Je repars donc pour un nouvel Everest avec l’envie d’énormément travailler et progresser pour me mettre au niveau de cette incroyable machine, mais la compétition n’effacera jamais mon envie de continuer à raconter mes aventures et partager la magie du large avec le grand public ».

©Ouest France