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Le 60′ Groupe Bel a touché l’eau

Course / 60′ Imoca. Jeudi 6 septembre, le nouveau monocoque 60 pieds Groupe Bel a touché l’eau, comme prévu, à Rosignano, au sud de Livourne (Italie)…

Course / 60′ Imoca. Jeudi 6 septembre, le nouveau monocoque 60 pieds Groupe Bel a touché l’eau, comme prévu, à Rosignano, au sud de Livourne (Italie)…

Résolument « racé », Groupe Bel a des lignes tendues avec un bouchain (angle vif sur la coque) courant jusqu’à l’étrave. Son roof ultra profilé est doté de deux yeux, au design agressif, permettant au barreur d’observer la mer et le réglage des voiles à l’abri des embruns. Pont dépouillé, mât reculé, postes de barre (à roues) très avancés, tout a été pensé pour gagner du poids, simplifier les manœuvres et garantir la protection du marin. Groupe Bel a du caractère. Sa coque rouge vif est relevée du sourire de l’inégalable Vache qui rit® et d’une pointe de vert au fond du cockpit…celui de la prairie de la vache évidemment ! Les premiers bords auront lieu la semaine prochaine, en Italie. Le planning n’attend pas. Rendez-vous pris le 3 novembre, au Havre, avec le départ de la Transat Jacques Vabre.

Kito de Pavant, skipper de Groupe Bel : « Ça sent l’iode, là, c’est clair ! C’est un grand moment que nous attendions tous avec impatience. En terme de conception, je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie. Il semblerait que Groupe Bel soit plus léger que beaucoup de ses concurrents. Même s’il reste un « Everest » de choses à faire, nous venons de franchir une belle étape. Nous rentrerons bientôt à Port Camargue, notre port d’attache, avant de monter au Havre en double avec Sébastien (Col). Une « balade » de 2 000 milles qui sera une bonne préparation pour la première course de Groupe Bel »

Sébastien Col, co-skipper pour la Transat Jacques Vabre : « C’est un beau bateau qui a « une gueule ». Ses appendices semblent de bonne qualité, tant les profils que la réalisation, ce qui est crucial pour la performance. Attendons de juger en mer de ses capacités mais Groupe Bel donne tout de suite envie d’aller naviguer. Malgré la tension inhérente à ce type de moment, l’ambiance de l’équipe est saine. Tout se fait dans l’humour. C’est vraiment agréable. »

Guillaume Verdier, architecte naval : « Un accent a été mis sur le gain de masse. Un bateau léger restera vivant, plus facile et subira moins d’efforts. La puissance vient de la forme de la coque qui a un bouchain se prolongeant loin devant et d’un abaissement du centre de gravité. Nous avons ainsi un bateau qui doit planer tôt sur ses formes, en avant de la quille et non sur l’arrière. Les entrées d’eau sont très travaillées pour minimiser le frein lié au passage dans la mer. »

Yves Mignard du cabinet d’architectes Van Peteghem – Lauriot Prévost : « Le défi lancé était ambitieux avec le lancement de la construction en janvier. Aucune concession n’a été faite sur le poids et la structure de Groupe Bel est dense et très ramifiée. C’est un réel coup de force d’avoir réussi à le construire en si peu de temps. Notre connaissance en multicoque a permis d’aborder la conception avec un regard candide ; de remettre à plat les solutions possibles notamment en terme d’équilibre du plan de voilure. Le mât aile et l’étagement des voiles d’avant étant les éléments les plus significatifs de l’apport des multicoques à ce monocoque. »

Antoine Fiévet, Président du Directoire d’Unibel : « C’est toujours avec beaucoup d’émotion que l’on voit un projet de cette ampleur aboutir. C’est un vrai travail d’équipe et je rends hommage à tous ceux qui ont œuvré d’arrache-pied pendant des mois pour arriver à ce résultat extraordinaire. Je suis certain que ce bateau est réellement à l’image des ambitions du groupe et qu’il va faire la fierté de tous ses salariés. »

[Extrait du site www.groupebel-voile.com]

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